Au vu de la situation, je savais un peu à quoi m'attendre. En couple vanille tous les deux, je ne la verrais que pour des séances, et la domination qu'elle allait exercer sur moi ne serait que physique et sexuelle.

Tout était allé très vite. Rencontrée la veille, nous avions longuement parlés, écumant ma sexualité, mes envies, mes désirs de fond en comble. En deux jours, j'avais gagné sa confiance et elle avait la mienne.

Il n'avait pas fallu 48 heures pour qu'elle propose de venir chez moi quand je le souhaitais. Je lui proposais le soir même.

Timide, stressé, je ressentais le même trac que doit ressentir un acteur de théâtre avant de monter sur scène. Je lui en avais fait part et elle m'avait donc proposé de venir en avance afin de pouvoir discuter, me rassurer un peu.

J'en profitais pour l'inviter à manger.

Après le repas et une bonne heure de discussion, je m'étais un peu détendu mais tout le stress revint d'un coup à cette simple phrase, que j'attendais avec plaisir, mais que je redoutais à la fois.

• Est-ce tu es prêt ?

Inutile de demander à quoi elle faisait allusion, je le savais très bien. Après avoir répondu par l'affirmative, elle m'ordonna d'aller dans ma chambre, de me poser sur le lit, habillé, et de l'attendre.

Elle utilisa ma salle de bains pour se changer, et me rejoignit.

Habillée ainsi devant moi, je sentis monter l'excitation, dissipant légèrement mes autres sentiments.

Debout devant moi elle me demanda de la caresser, ce à quoi je m'empressais d'obéir. D'abord les jambes, les bras, le ventre, puis la poitrine. Elle m'ordonna ensuite de me déshabiller, de m'allonger sur le lit, et de fermer les yeux.

Elle me passa des lanières de cuir autour des poignets sans pour autant les attacher.

Je lui en avais parlé, je ne connaissais pas mon seuil de tolérance à la douleur. Pire que ça je la redoutais, un moindre rien me faisait sursauter, il suffisait que je ne m'y attende pas. Et ça n'allait pas tarder à l'amuser.

Toujours les yeux fermés, elle utilisa donc ses objets et ses mains sur mon corps, cherchant à savoir ce que je pouvais supporter, apprenant à connaître les parties plus sensibles que les autres de mon anatomie.

Fouet, paddle, pinces à tétons, pichenettes, fessées, claques se succédèrent, sans jamais dépasser mes limites, que je juge pourtant basse à l'heure actuelle, et que je souhaitais dépasser. Je sursautas plusieurs fois.

• On va pouvoir commencer à jouer maintenant.

Je n'allais pas tarder à comprendre ce qu'elle sous-entendait.

Jugeant que j'ouvrais un peu trop les yeux, involontairement, je fini avec un bandeau. A genoux, je me masturbais d'une main, caressant son corps de l'autre, tandis qu'elle faisait de même.

Me demandant d'ouvrir la bouche, elle y glissa un doigt qu'elle me demanda de lécher. Quand elle glissa son doigt une nouvelle fois dans sa bouche, ma langue le parcourut immédiatement. Une claque s'abattit très vite sur ma joue

• Je ne t'ai pas demandé de lécher !

Je compris tout de suite le but de la manoeuvre, étant donné qu'elle m'en avait parlé. C'était un jeu, à moi de voir si je souhaitais en respecter toutes les règles, ou prendre quelques libertés, m'exposant à la punition si cela ne plaisait pas.

Conscient de ça, mais trop timide et appréhendant encore trop, je ne pris toutefois que peu de risques.

Tout en continuant à me masturber, je reçu régulièrement des coups de fouets et quelques fessées.

Enlevant le bandeau, elle s'allongea sur le ventre, me demanda de prendre l'huile de massage et de la masser.

Elle en profita pour me poser plusieurs questions sur mon ressenti, mes sentiments, les sensations que j'avais eu jusqu'à présent. Et surtout, elle souhaitait savoir si j'étais prêt à continuer.

Je lui répondit que j'appréciais le début de cette séance, que mon stress du début partait petit à petit, mais que j'appréhendai la suite, avec un mélange de crainte et de plaisir.

Et la suite allait s'avérer pleine de surprises.

• Arrête toi et mets les mains dans le dos

J'obéissais immédiatement, et je sentis la chaîne en fer se glisser dans les attaches des lanières de cuir me ceinturant les poignets.

Je l'entendis prendre quelque chose derrière moi et cru entendre le bruit d'un flacon qu'on ouvrait, ainsi que le bruit de l'emballage d'un préservatif. Ayant reçu l'ordre de ne pas bouger, je ne me retourna pas pour voir, même si ma curiosité grandissait.

Elle s'allongea face à moi et passa sa bouche autour de mon sexe. Jouant ainsi avec moi, s'amusant de me voir à sa merci, je sentis sa main empreinte d'un liquide froid se poser sur mon périnée, puis remonter lentement vers mon anus.

Caressant lentement et longtemps, je me détendis petit à petit. Le contact de sa main disparu, pour être remplacé par un contact bien différent.

Je n'étais pas sûr de ce qu'elle avait en main, bien que je m'en doutais, mais mes doutes ne tardaient pas à être confirmé.

Jouant un petit peu avec, le faisant rentrer qu'un petit peu pour que mon anus se dilate suffisamment, le plug anal ne tarda pas à rentrer entièrement.

Passée la première impression désagréable, je ne tardais pas à me laisser aller entièrement au plaisir que cela me procurait.

Les mouvements de va-et-vient et de rotation faisaient monter mon excitation à un point encore jamais atteint, et j'appréciais énormément ces nouvelles sensations.

Le contact de sa bouche autour de mon sexe renforçait le plaisir. Lui obéissant, je l'informais assez vite que je n'allais pas tarder à éjaculer, si bien qu'elle arrêta donc la fellation, mais continua avec le sextoy.

Quelques minutes passèrent, avant qu'elle ne me détache les mains, qu'elle me bande une nouvelle fois les yeux et qu'elle m'ordonne de recommencer à me masturber.

Cette fois-ci, elle m'ordonna de continuer quand je sentis que j'allais éjaculer. Et la puissance de l'orgasme fut décupler par la présence du plug anal et la stimulation qu'il générait.

Avant de mettre fin à notre rendez-vous, elle m'enleva le bandeau, me détacha et s'allongea sur le dos, cuisses écartées, et me demanda de la lécher. Mes doigts la pénétrèrent tandis que ma langue s'afférait sur son clitoris.

Excitée par des heures de domination, il ne fallut pas longtemps pour que ses gémissements se transforment en un cri quand vint l'orgasme.

Ce fut à mon tour de m'allonger, sur le ventre. Un système de points avait été mis en place, et pour la plupart je ne sû jamais pourquoi je les avais eu, mais là était tout le principe du jeu.

Je comptais donc les coups de fouets, plus forts que les précédents, mais sans dépasser ma limite face à la douleur. Autant que de points.

Voilà, j'espère que ça vous aura plut. C'est mon premier essai d'histoire sur le BDSM et d'habitude je suis plutôt du genre à écrire de la fiction (et pas du tout en rapport avec le BDSM).

Pas facile de passer de la fiction à la réalité, l'objectif étant de retransmettre mes émotions, mes pensées, ma manière d'être lors de ma première fois. J'espère avoir réussi.